terra nova – there is no paradise without sacrifice

Terre, 2149.

« Mary, où es-tu ? Nous partons !
— j’arrive, maman. »
La petite fille attrape son sac et rejoins ses parents et son grand frère. Dernier regard sur la maison de métal dans laquelle ils avaient vécu ces dernières années. Puis, la porte se referme. Comme une porte s’ouvrira à nouveau dans leurs vies. Le véhicule circule dans les rues sombres de la cité, - cité qui n’est plus l’ombre d’elle-même. Autrefois, c’était New York, la Grande Pomme, aujourd’hui … Aujourd'hui, elle a juste un numéro : 72. Comme dans de nombreuses villes, le soleil n’y brille plus, la terre y est desséchée, et pour sortir à l’extérieur, il faut se munir d'un masque traitant l'air, sous peine de mourir dans d’atroces souffrances. Ce monde, fut celui des humains. Il l’est toujours, mais guère plus que pour quelques années. La race humaine s’éteint, victime de ses propres machineries … Pourtant Mary, elle, va vivre. Ailleurs, loin d’ici.
La porte générée par les scientifiques vont lui permettre, à elle et à quelques milliers d’autres élus, - soigneusement triés sur le volet -, de retourner vivre plus de 85 millions d’années en arrière, dans une première colonie, appelée Terra Nova. (suite..)

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