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 [libre] Et ces cerises qui grossissaient, lorsque deux doigts s'en emparaient.

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[libre] Et ces cerises qui grossissaient, lorsque deux doigts s'en emparaient. _
MessageSujet: [libre] Et ces cerises qui grossissaient, lorsque deux doigts s'en emparaient.   [libre] Et ces cerises qui grossissaient, lorsque deux doigts s'en emparaient. EmptyLun 16 Jan - 20:35

Tennessee émerge lentement. Les yeux toujours fermés, il sent sur ses paupières la caresse chaleureuse du soleil. Des points rouges et des ronds bleus gouttent sur sa vue. Doucement, ses autres sens refont surface et son toucher lui offrit une agréable surprise. Sous sa joue reposait un sein doux et blanc, à la petite cerise délicatement ourlée. Il sourit, étirant sa fine moustache qui épousa la peau laiteuse.
Il saisit la femme sous lui par la taille et embrassa, avec la tendresse de l'homme qui sait reconnaitre le beau, cette poitrine jeune et généreuse. Il remonte jusqu'à une clavicule qu'il a déjà tachée de ses lèvres et de sa langue pressantes.
« Bonjour toi… » dit-il d'une voix endormie et amoureuse mais dont le cœur est calme.
Il ne sait pas qui il chérissait comme ça mais ce n'était pas grave. La peau qu'il aimait changeait tous les soirs et il n'avait jamais le temps de regretter la précédente.
Il soupira paisiblement en frémissant sous la langueur de son bas ventre. La nuit avait été courte, perlée de susurres, de baisers et d'aller et venus, qui s'étaient faits plus tumultueux sous la lune qui a éclairé leurs amours.
Il ne s'est pas fait violence, il a même été plus doux. Il l'est toujours durant les préliminaires, attentif à son partenaire, à ses mains et ses désirs, puis il finit vite par ne plus voir en cette personne qu'un corps qu'il malmène.
Il a l'esprit prit dans la brume, alcoolisé comme jamais. Il ne faut pas qu'il boive ainsi, au lit il devient mou -mais il préfére dire tendre- il est moins féroce. Il devient plus sensible, il lui arrive même de pleurer. Il n'aime pas ça, mais il ne le savait pas quand ça l'arrivait : il oublie toujours. Alors tout va bien.
Il continue son chemin jusqu'au cou de la splendide créature pendant qu'une de ses mains remonte ses cotes, s'attardant sur le relâchement du sein qui se détache du corps, dessinant les rondeurs.
« Bien dormi... ? »
Ils sont ressortis d'une soirée relativement gentille du centre-ville. Peut-être même un peu trop d'ailleurs, car elle en est devenue ennuyeuse. Il a repéré un charmant oiseau dépourvu de nid et lui, en bon samaritain en mal d'affection, il s'est proposé de lui porter compagnie. Ils se sont accoudés au bar et ont cherché dans la salle d'un œil perçant comme deux aigles, voyant comme personne n'a jamais vu, les petits secrets que les invités pourraient leur mettre sous la dent. Une légère complicité s'était installée. Il l'a séduite et avait gagné car la voilà nue dans ses bras.
Tennessee a un sourire éclatant qui les fait toutes tomber et même les mouches. Les femmes apprécient les beaux corps musclés mais elles ont assez de finesses pour voir dans sa chair un peu dodu, toute la virilité de l'homme et il faut le dire, au lit il étreignait très bien. Ses grandes mains rugueuses savent se poser là où il le faut, il sait dire ce qu'il faut quand il le faut, il connait la cadence, il reconnait les signes. Il avait apprit tout ça avec le temps. A part écrire et étreindre, il ne savait pas faire grand chose, mais il y a bien un domaine dans lequel il excelle : celui de prendre son temps. Habitué à courir contre, les gens ne savent plus vraiment l'appréhender comme il le faut. Tennessee était arrivé à Seaside sans rien attendre de la ville : il avait un boulot et trouver un logement n'avait pas été difficile. Pendant longtemps, Tennessee avait fait comme ces gens : il courrait après le temps et les rares fois où il arrivait à l'avoir, il le regardait couler entre ses doigts comme si c'était une chose miraculeuse. Puis il a apprit.
Ca l'avait transformé, il réussit maintenant à mieux gérer le souvenir de ses femmes du passé. Il était plus posé. Il sait parler aux femmes, il sait se comporter avec elles. Et cela compense toute la beauté du monde. Tennessee est un homme sensible.
Ses lèvres grimpent jusqu'à la tempe gauche. Il n'a toujours pas ouvert les yeux, encore un peu endormi. Il n'est pas du genre câlin. au réveil, au contraire même, mais aujourd'hui il était de bonne humeur.
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