Ryan Jeremy
Blackwood

Informations générales ... Tu crèves d'envie de savoir que je suis Ryan Jeremy Blackwood, j'avais décidé de voir le jour le 14 Août 1986 à Naples en Italie, alors en faisant un calcul j'ai donc 25 ans. Tu devrais être content de savoir que je suis célibataire. Actuellement, je suis Barman. Je suis dans les renards. Sélect Mystérieux Naturel Distant Solitaire Discret Réfléchis Fidèle Jaloux Colérique Romantique Charmeur Cultivé Compétitif Sensible Bagarreur

Mon histoire

« Pousse chérie, pousse, encore un peu on y est presque il arrive !! » Ça c'est mon père, très bon pour dire quoi faire, moins bon pour se mettre à la place de l'autre.« AAAHHHHHHHHHHHH ÇA FAIT MALLLLLLLLL » Ça c'est ma mère en train d'essayer de me faire sortir de son bidon, vilain que j'étais je ne voulais pas sortir de là moi. C'était rendu très bruyant alors j'ai finalement daigner sortir un peu plus tard. J'avais vu le jour dans le lit de mes parents, je m'étais pointé sans prévenir et plus tôt que prévu, je les ai pris au dépourvus et ils n'ont jamais eu le temps de se rendre à l'hôpital.

Les jours passaient, la vie continuait et j'étais un bébé très mignon, curieux et inépuisable. J'étais toujours en mouvement, mes parents peinaient à me suivre et me surveiller en tout temps. Dans tous les cas, on ne peut pas dire que je leur rendais la tâche facile. Après quelques mois d'existence, mes parents commencèrent à trouver des blessures sorti de nul part sur mon petit corps de bambin, ne comprenant pas ils m'ont amenés à l'hôpital pour savoir d'où cela pouvait me venir. Après plusieurs jours à me faire examiner et tout on découvrit que je souffrais de la même maladie que ma mère, je souffrais algoataraxie ou si vous préférez je ne ressens aucune douleur. En quoi cela à rapport avec mes blessures? C'est il m'arrivait de me cogner, de tomber et ne ressentant rien je continuais mon chemin sans me douter que je m'étais fais mal, je me blessais même en mangeant figurez vous... bah oui je me mordais sans le savoir alors que je mastiquais. Bref, je me blessais beaucoup car je ne ressentais jamais aucune douleur. Bien entendu ce genre de maladie ne possède aucun traitement, et au fond est-ce vraiment négatif de ne pas ressentir de douleur?

J'ai dû grandir avec cette maladie. Ça me privait de beaucoup de choses en théorie, en pratique j'étais aussi très privé mais je dérogeais à certaines directives comme celles concernant les sports... je ne m'en suis pas privé contrairement à ce que mon médecin aurait voulu. Il fallait bien que je profite de ma vie et de ma jeunesse? On est jeune qu'une fois non? Bref, j'ai au basket ball, au football, au football américain, un peu de hockey et de rugby mais beaucoup moins ces deux là. J'étais doué dans tous les sports que je pratiquais. Ma vie n'en fut pas pour autant normal... je ne pouvais pratiquement rien faire car il y a des risques de blessures et blablabla... le sport agissait pour moi comme un sorte de refuge, peut-être pas le domaine idéal vu ma maladie, mais j'aimais ça et je ne comptais pas vivre ma vie enfermé chez moi à éviter tous les risques inimaginables. Plusieurs fois je me suis retrouvé à l'hôpital avec des blessures, parfois très graves, d'autres fois moins, mais je m'en foutais, je savais que pour chacune des blessures dont j'ai souffert j'avais eu des heures de vie active, des heures de plaisirs et c'était les seules heures où je me sentais réellement vivant.

Aujourd'hui je suis barman, j'aurais pu devenir pro en football américain, basket ball et soccer mais avec ma maladie j'étais conscient que devenir pro serait bien plus dangereux que ne le fut ma courte carrière à l'université ou quand j'étais encore au lycée... il y a des risques qu'on peut se permettre de prendre et d'autres pas... j'aurais aimé pouvoir jouer pro mais que voulez vous je suis né avec les mauvais gênes... vous n'avez même pas idée de comment je me suis sentis quand j'ai dû refusé les offres qui pleuvaient, le sport me passionnait et avait été d'une certaine façon ma raison de vivre, car pour moi c'était la seule façon de me sentir vivre. Bref, avec le temps je suis devenu quelqu'un de mystérieux, naturel, distant, qui aime profiter de la vie à l'intérieur de ses propres limites et malgré que j'ai quitté l'Italie depuis un moment quelqu'un qui se tient beaucoup plus en solitaire, le peu d'amis que j'ai ne savent pas grand chose pour moi et surtout pas pour ma maladie sinon on m'empêcherait encore une fois de vivre... mais qui sait combien de temps je le garderai pour moi? C'est facile de garder ça pour soi quand au final on a personne à qui on peut réellement le confier.